Malgré des efforts de protection déployés durant ces dernières années, les populations animales et végétales sauvages continuent leur chute et une faible proportion des habitats naturels demeurent dans un état de conservation favorable : le déclin du vivant connait un rythme sans précédent. En cause : les activités humaines, responsables des cinq grands types de pression sur la biodiversité, dont les principales sont  la destruction des habitats, la surexploitation  des ressources et les pollutions.

Ces évolutions ont des conséquences sur les écosystèmes dont nous dépendons pour l’eau, l’air, la nourriture, et tant d’autres services qui  déclinent également. La prise de conscience de la population française est grandissante, on le mesure, mais cette crise écologique est d’une telle ampleur que  - au-delà des  actions individuelles qui sont utiles mais  à elles seules  pas suffisantes - des changements transformateurs des nos modèles de production et de consommation doivent être engagés pour parvenir à inverser la tendance.