Évolution de la biomasse microbienne des sols en métropole

Évolution de la biomasse microbienne des sols en métropole

La biomasse microbienne moyenne des sols de France métropolitaine est de 61 microgrammes par gramme de sol.

61 µg d'ADN microbien /g de sol

sur la période 2000-2009

Télécharger Télécharger
© Inra Dijon, plateforme GenoSol - Gis Sol, 2015.
© Inra Dijon, plateforme GenoSol - Gis Sol, 2015.
© Inra Dijon, plateforme GenoSol - Gis Sol, 2015 / Traitements : Gis Sol - SOeS, 2015
Nom complet de l'indicateur : Taux d'évolution de la biomasse microbienne moyenne des sols en métropole

Définition:

La microflore du sol, de taille inférieure à quelques dizaines de µm, regroupe majoritairement des bactéries et des champignons. Le nombre d’espèces et leur abondance varie en fonction du milieu, des caractéristiques du sol et de son usage mais également de son usage. Le diagnostic de l'impact de l'usage des sols peut-être appréhendé par comparaison de la valeur mesurée à une valeur de référence par type de pédo-climat.
Date de mise à jour:

Milieux concernés

Tous milieux concernés

Pressions

Sans objet

Politiques associées

Gestion des espaces naturels

Recherche et connaissance

A quelle(s) question(s) répond cet indicateur

Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ?
Comment les éléments de la biodiversité identifiés comme majeurs évoluent-ils en France ?

Interprétation de l'indicateur

La biomasse microbienne a été mesurée dans les sols de France métropolitaine, grâce à une estimation de la quantité d’ADN microbien extrait. Cette dernière s’échelonne de 2 à 629 µg d’ADN par gramme de sol. Trois quarts des sols analysés ont des concentrations situées entre 10 et 100 µg. Les sols les plus riches en ADN microbien sont situés en Lorraine et en Champagne-Ardenne et dans les massifs montagneux (Alpes, Massif central, Pyrénées, Jura). Les sols les plus pauvres en microorganismes se trouvent dans le Bassin parisien, les Landes et le Languedoc-Roussillon. Cette distribution géographique s’explique par la texture des sols, la teneur en carbone organique et en azote, le pH ainsi que par l’occupation et l’usage du sol. Les caractéristiques physico-chimiques des sols sableux et acides (PODZOSOLS) sont donc à l’origine des plus faibles biomasses microbiennes dans les Landes et en Sologne. Les sols présentant la plus grande abondance microbienne sont argileux, basiques (pH élevé) et riches en carbone organique. Ces résultats acquis à l'échelle nationale ont mené à l'élaboration du premier référentiel de Biomasse Microbienne des sols permettant d’interpréter l'impact du mode d'usage des sols sur la composante microbienne (Horrigue et al., 2016 in Ecological Indicators).
Code indicateur: SNB-B06-12-BDS1
Type d'indicateur : Indicateur

Jeux d'indicateurs

Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) - Nature Biodiversité & sol

Objectifs nationaux

  • Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
  • Préserver les espèces et leur diversité
  • Maîtriser les pressions sur la biodiversité
  • Garantir la durabilité de l’utilisation des ressources biologiques

Objectifs européens

  • Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services
  • Hausse des contributions de l'agriculture et de l'industrie forestière au maintien et renforcement de la biodiversité

Producteur:

INRA - GIS Sol

Origine des données

Les échantillons de sols proviennent de la première campagne de prélèvements (2000-2009) du Réseau de mesures de la qualité des sols (RMQS) du Groupement d’intérêt scientifique sur le sol (Gis Sol). Il regroupe un réseau systématique de 2 200 sites d’observation, à raison d’un par maille carrée de 16 km de côté.

Disponibilité des valeurs

> 5 ans

Rupture de série

Non

Méthodologie :

L’abondance microbienne des sols de France métropolitaine a été déterminée par l’équipe BIOCOM de l'UMR Agroécologie avec le soutien technique de la plateforme GenoSol de l'Inra de Dijon à l’aide d’outils de  biologie moléculaire impliquant l’extraction de l’ADN microbien directement à partir de 2 195 échantillons de sol (projet Ecomic-RMQS, financé par l’Ademe et l’ANR Biodiversité 2006-2009, projet France-Genomic 2013-2015).

Robustesse

Robuste

Précision

Précis

Sensibilité

Sensible

Efficacité

Efficace

Accessibilité des données

Accessibles

Homogénéité des données

Homogènes

Fiabilité des données

Fiables

Pérennité des données

Pérenne

Abondance des données

Abondantes

Coût de mobilisation

Coût faible

Niveau d'appropriation

Averti

Date de l'analyse: 2016

Commentaire : Cet indicateur a fait l'objet d'une première analyse en 2015-2016, consultable ci-dessous, qui fait actuellement l'objet d'une expertise pour faire évoluer la fiche Indicateur si nécessaire. Une appréciation du degré de prise en considération des remarques émises lors de cette première évaluation sera publiée ci-dessous à l'issue.

Indicateurs similaires

Évolution des populations d'oiseaux communs spécialistes

-31

%

sur la période 1989-2023

Évolution des populations d'oiseaux communs spécialistes

31 % des oiseaux communs spécialistes ont disparu de métropole entre 1989 et 2023.

Évolution de l'implication des citoyens dans les sciences participatives liées à la biodiversité

14

%

en 2023

Évolution de l'implication des citoyens dans les sciences participatives liées à la biodiversité

Le nombre de citoyens engagés dans les sciences participatives a augmenté de 14 % entre 2022 et 2023

Lacunes de connaissances naturalistes produites et partagées en métropole

58

%

en 2024

Lacunes de connaissances naturalistes produites et partagées en métropole

58 % des groupes d'espèces ont une répartition mal connue en métropole.