Nombre d'espèces endémiques de France

Nombre d'espèces endémiques de France

21 976 espèces ne sont présentes qu'en France (métropole et Outre-mer).

21976 espèces non éteintes

en 2022

Télécharger Télécharger
Espèces non éteintes (état des connaissances en décembre 2022) Origine des données : INPN/SINP - TAXREF v16, PatriNat (OFB-CNRS-MNHN), décembre 2022. Traitement : SDES, juillet 2023.
Espèces non éteintes (état des connaissances en décembre 2022) Origine des données : INPN/SINP - TAXREF v16, PatriNat (OFB-CNRS-MNHN), décembre 2022. Traitement : SDES, juillet 2023.
Espèces non éteintes (état des connaissances en décembre 2022) Origine des données : INPN/SINP - TAXREF v16, PatriNat (OFB-CNRS-MNHN), décembre 2022. Traitement : SDES, juillet 2023.
Espèces non éteintes (état des connaissances en décembre 2022) Origine des données : INPN/SINP - TAXREF v16, PatriNat (OFB-CNRS-MNHN), décembre 2022. Traitement : SDES, juillet 2023.
Nom complet de l'indicateur : Nombre d’espèces métropolitaines et ultramarines endémiques et sub-endémiques

Définition:

Cet indicateur expose le nombre d'espèces endémiques et sub-endémiques présentes en France métropolitaine et dans les territoires d'Outre-mer. Ce nombre d'espèces est calculé à partir du référentiel taxonomique national TAXREF administré par PatriNat (OFB-CNRS-MNHN).
Date de mise à jour:

Milieux concernés

Tous milieux concernés

Pressions

Sans objet

Politiques associées

Gestion des espaces naturels

A quelle(s) question(s) répond cet indicateur

Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ?
Comment les éléments de la biodiversité identifiés comme majeurs évoluent-ils en France ?

Interprétation de l'indicateur

Dans l’état actuel des connaissances, 21 976 espèces sont exclusives (endémiques) ou quasi-exclusives (sub-endémiques) du territoire français ; c’est-à-dire présentes nulle part ailleurs dans le monde. Ces espèces forment un patrimoine que seule la France peut conserver, donc avec une responsabilité plus forte que pour les autres espèces. Avec une aire de répartition limitée, ce sont souvent parmi les premières espèces à être menacées, bien que l’endémisme ne constitue pas en soi un facteur de risque de disparition. Cet endémisme est très fort dans les collectivités d’Outre-mer insulaires (18,5 % des espèces), plus faible dans les zones continentales (Guyane et métropole). En métropole, où l'endémisme est relativement faible (3,2 % des espèces), la Corse, le sud des Alpes, les Pyrénées et le Massif Central abritent le plus d’espèces endémiques, en raison de leur isolement géographique et des phénomènes de refuges lors des variations climatiques passées. Moins étudié qu'en milieu terrestre, l’endémisme serait plutôt faible chez les espèces marines : 57 % des espèces terrestres et d'eau douce sont endémiques en Nouvelle-Calédonie contre seulement 2 % des espèces marines.
Code indicateur: SNB-B04-12-ESM1
Type d'indicateur : Indicateur

Jeux d'indicateurs

Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) - Nature

Objectifs nationaux

  • Préserver les espèces et leur diversité

Objectifs européens

  • Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services
  • Contribuer à éviter la perte de biodiversité globale

Producteur:

PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)

Origine des données

Les données sont issues du référentiel taxonomique national TAXREF administré par PatriNat (OFB-CNRS-MNHN). Ce référentiel recense les espèces présentes en France, avec un statut associé à la présence dans chaque territoire (métropole et chaque DOM et COM), dont la précision sur l’endémisme. L’endémisme est noté d’après la bibliographie, les sources étant disponibles pour chaque espèce dans l’INPN.

Disponibilité des valeurs

Annuelle

Rupture de série

Non

Méthodologie :

L'indicateur représente le nombre total d'espèces endémiques ou sub-endémiques actuellement répertoriées dans les territoires français. Il peut être décliné pour chaque territoire. Il n’y a pas de double compte pour les sub-endémiques pouvant être présentes dans plusieurs territoires français (par exemple Martinique et Guadeloupe). Les espèces endémiques éteintes ne sont pas comptabilisées. L’extraction des données fait l’objet d’une requête standardisée.
 
Le décompte est fondé sur la dernière version de TAXREF diffusée. Les définitions utilisées et le référentiel sont accessibles en ligne

Robustesse

Robuste

Précision

Précis

Sensibilité

Assez sensible

Efficacité

Assez efficace

Accessibilité des données

Facilement accessibles

Homogénéité des données

Homogènes

Fiabilité des données

Fiables

Pérennité des données

Pérennité garantie

Abondance des données

Abondantes

Coût de mobilisation

Coût moyen

Niveau d'appropriation

Novice

Avantages

L’indicateur présente le nombre d’espèces pour lesquelles la France a le plus de responsabilité. Les données concernant les espèces endémiques et sub-endémiques sont disponibles dans l'INPN et remises à jour régulièrement en fonction de l'évolution des connaissances.

Limites

Bien que fondé sur TAXREF, qui représente la plus grosse source de donnée sur les statuts biogéographiques, cet indicateur représente aussi le témoin de l'état des connaissances et des moyens mis à disposition pour étudier les statuts biogéographiques des espèces présentes en France. L’indicateur ne peut pas s’analyser dans une tendance temporelle de l’état de la biodiversité endémique. Il continuera à croitre en fonction des nouvelles découvertes scientifiques mais atteindra un palier à plus ou moins long terme. Le statut d’endémisme d’une espèce n’est pas toujours renseigné, faute de publication explicite sur le sujet. L'indicateur sous-estime certainement le taux réel d'endémisme dans certains territoires insulaires d'Outre-mer.

Piste d'améliorations

Les invertébrés, et en particulier les insectes, sont encore relativement mal connus. Le nombre d'espèces endémiques augmentera sûrement par une meilleure connaissance biogéographique de ces groupes taxonomiques (par défaut une espèce est notée comme indigène non endémique), même si certaines espèces actuellement connues comme endémiques pourront être découvertes dans des pays limitrophes. Certains groupes, par exemple les vertébrés, bénéficient déjà d'un bon niveau de connaissance. Les informations sur l'endémisme des plantes sont encore relativement incomplètes dans le référentiel, notamment dans les territoires d’Outre-mer. In fine, il serait possible de décliner cet indicateur non pas en fonction des versions de TAXREF mais en fonction des dates de description des espèces.

Date de l'analyse: 2016

Commentaire : Cet indicateur a fait l'objet d'une première analyse en 2015-2016, consultable ci-dessous, qui fait actuellement l'objet d'une expertise pour faire évoluer la fiche Indicateur si nécessaire. Une appréciation du degré de prise en considération des remarques émises lors de cette première évaluation sera publié ci-dessous à l'issue.

Indicateurs similaires

Principal milieu naturel ultramarin détruit par artificialisation

1 388

ha

sur la période 2000-2018

Principal milieu naturel ultramarin détruit par artificialisation

1 388 ha de forêts de feuillus ont été perdus par artificialisation entre 2000 et 2018 dans les Outre-mer français.

Évolution des populations d'oiseaux communs spécialistes

-24

%

sur la période 1989-2021

Évolution des populations d'oiseaux communs spécialistes

24 % des oiseaux communs spécialistes ont disparu de métropole entre 1989 et 2021.

Date d'arrivée des oiseaux migrateurs

-3,9

jours

sur la période 1986-2023

Date d'arrivée des oiseaux migrateurs

Les oiseaux migrateurs arrivent en France en moyenne 3.9 jours plus tôt en 2023 qu’en 1986 à la Pointe de Grave.