Proportion d'espèces de poissons migrateurs amphihalins de métropole éteintes ou menacées dans la Liste rouge nationale
Proportion d'espèces de poissons migrateurs amphihalins de métropole éteintes ou menacées dans la Liste rouge nationale
46 % des espèces de poissons amphihalins de France métropolitaine sont éteintes ou menacées d’extinction.
46 %
en 2019
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Milieux concernés
Milieux marins et littoraux
Pressions
Pollutions
Destruction et fragmentation des habitats
Exploitation des ressources
Espèces exotiques envahissantes
Changement climatique
Politiques associées
Gestion des espaces naturels
Maitrise des pressions liées aux activités humaines
Action internationale et climatique
A quelle(s) question(s) répond cet indicateur
Interprétation de l'indicateur
Jeux d'indicateurs
Objectifs nationaux
- Préserver les espèces et leur diversité
- Construire une infrastructure écologique incluant un réseau cohérent d’espaces protégés
- Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
Objectifs européens
- Conservation de la nature : mise en œuvre complète des directives "nature"
- Assurer une utilisation durable des ressources de la pêche
Producteur:
Origine des données
Disponibilité des valeurs
> 5 ans
Rupture de série
Non
L'évaluation des espèces est réalisée par groupe taxonomique et par territoire. Les groupes évalués sont ceux pour lesquels le niveau de connaissance et les données disponibles et mobilisables sont suffisants. Les évaluations sont conduites en partenariat avec les établissements publics et les associations naturalistes concernés par le groupe évalué. Les données brutes mobilisées sont des effectifs, des données de distribution géographique, des tendances d’évolution des populations, etc.
L’indicateur repose sur les données du chapitre "Poissons d’eau douce de France métropolitaine" de la Liste rouge des poissons d'eau douce de France métropolitaine. Ce travail est coordonné par le comité français de l’UICN et par le Muséum national d'Histoire naturelle (UMS PatriNat), qui évalue le risque de disparition des espèces à l’échelle du territoire français. Ces données d'évaluation sont disponibles en ligne sur l'INPN :
UICN Comité français, MNHN, SFI & AFB (2019). La Liste rouge des espèces menacées en France – Chapitre Poissons d’eau douce de France métropolitaine. Paris, France, 16 p. accessibles ici
Le tableau de synthèse des résultats de la Liste rouge pour les poissons d’eau douce de France métropolitaine est également disponible sur le site de l’UICN-France : accessible ici
L'indicateur n'utilise pas les résultats de l'évaluation DCSMM (descripteur 1) pour les poissons amphihalins car seules 6 espèces sont évaluées dans le cadre de la DCSMM.
Catégories de menace
Les catégories sont définies en fonction de critères et de valeurs seuils relatifs au risque d'extinction : effectifs, nombre d'individus matures, superficie et degré de fragmentation de l'aire de répartition... La méthode est conçue pour permettre l'évaluation du maximum d'espèces en limitant l'impact des critères non applicables par manque de connaissances. La méthodologie complète est téléchargeable sur le site de l'UICN : elle est accessible ici.
Indice de risque d'extinction
L’évolution du statut de conservation des poissons amphihalins entre 2010 et 2019 a pu être mesurée en calculant un indice de risque d’extinction à partir de l’Indice Liste Rouge (Red List Index en anglais) de ces groupes.
Le calcul de l'Indice Liste Rouge de survie des espèces se fait pour chaque évaluation. Pour le calculer, il faut multiplier le nombre d’espèces dans chaque catégorie Liste Rouge par le poids associé à cette catégorie (0 pour LC, 1 pour NT, 2 pour VU, 3 pour EN, 4 pour CR, 5 pour RE, EW et EX). On ne tient pas compte des espèces en catégorie DD. La somme de ces produits est ensuite divisée par le produit du nombre d’espèces total associé au poids maximum (5). Ce total correspond directement à l'Indice Liste Rouge de survie. Celui-ci est soustrait de 1 pour calculer l'Indice de risque d'extinction (Butchart et al., 2007).
Selon les instructions de Bubb et al. (2009), les espèces évaluées comme éteintes (EX) à la première évaluation ne doivent pas être prises en compte. Par contre les espèces disparues régionalement (RE) doivent l’être (Juslén et al., 2016), puisqu’elles pourraient être redécouvertes au fur et à mesures des évaluations.
Les changements de statut de conservation peuvent être dus à des changements autres que véritables (c’est-à-dire ne traduisant pas une réelle modification de leur état de conservation), par exemple suite à l’amélioration des connaissances ou à des changements de méthodologie. Pour ces espèces dont le changement de catégorie de conservation n’était pas véritable, nous avons considéré de manière conservatrice que le statut de la dernière évaluation s’appliquait également à la première évaluation (voir Szabo et al., 2012 pour une approche similaire).
Les espèces pour lesquelles les données étaient insuffisantes (statut DD) pour déterminer un statut de conservation ou appartenant à la catégorie non applicable (NA) lors des deux évaluations n’ont pas été incluses dans ce calcul. Les espèces nouvellement évalués qui ont été catégorisées comme DD ou NA n’ont pas été incluses non plus.
Robustesse
Robuste
Précision
Précis
Sensibilité
Assez sensible
Efficacité
Efficace
Accessibilité des données
Facilement accessibles
Homogénéité des données
Très homogènes
Fiabilité des données
Fiables
Pérennité des données
Pérenne
Abondance des données
Assez abondantes
Coût de mobilisation
Coût faible
Niveau d'appropriation
Familier
Avantages
Méthodologie de l'indicateur UICN
Limites
Piste d'améliorations