Taux de boisement dans les Outre-Mer

Taux de boisement dans les Outre-Mer

La forêt occupe 85 % du territoire en Outre-mer.

85 %

en 2015

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Rapportage FRA (Forest Ressources Assessment)
Rapportage FRA (Forest Ressources Assessment)
Nom complet de l'indicateur : Évolution du taux de boisement dans les Outre-Mer

Définition:

L'indicateur fournit la part des territoires ultramarins couverts par la forêt. Sont considérées comme forêts « des terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectare avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à cinq mètres et un couvert arboré de plus de 10 %, ou avec des arbres capables d’atteindre ces seuils in situ ; la définition exclut les terres à vocation agricole ou urbaine prédominante » (définition de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture - FAO). Les taux de boisement sont donnés globalement et individuellement, pour 11 territoires ultramarins, d’après les inventaires successifs de l'Évaluation des ressources forestières mondiales ou Forest Ressource Assessement (FRA) de la FAO de 1990, 1995, 2000, 2005, 2010 et 2015.
Date de mise à jour:

Milieux concernés

Milieux forestiers

Pressions

Destruction et fragmentation des habitats

Politiques associées

Gestion des espaces naturels

A quelle(s) question(s) répond cet indicateur

Quels sont l'état et la dynamique de la biodiversité en forêt ?
Comment les facteurs qui influencent l’état de la biodiversité en forêt évoluent-ils ?

Interprétation de l'indicateur

Les forêts primaires et autres écosystèmes forestiers des territoires Outre-mer français présentent une biodiversité considérable. La forêt tropicale humide guyanaise présente une biodiversité extrêmement riche et complexe, l'une des plus importante au monde, que l'on ne connait encore que très partiellement. En outre, les îles ultramarines abritent un grand nombre d'espèces endémiques. Les enjeux de conservation de la biodiversité forestière y sont également importants. Le destruction des forêts est reconnue comme une pression majeure pesant sur la biodiversité forestière. En effet, une diminution de la quantité d'habitats disponibles entraine généralement une diminution de la richesse en espèces au sein de ces habitats. Le suivi du taux de boisement dans les Outre-Mer français donne une information à la fois sur l'intensité d'une menace (la destruction des forêts) et, indirectement, sur l'état de la biodiversité forestière. L'indicateur englobe 11 territoires ultramarins très hétérogènes avec des caractéristiques forestières différentes. Les surfaces forestières ultramarines les plus importantes sont en Guyane (plus de 8 millions d’hectares, soit près de 99 % de la superficie de ce territoire) et en Nouvelle-Calédonie (plus de 800 000 hectares, soit un taux de boisement de 46 %). La forêt de Polynésie française arrive en troisième position avec 155 000 hectares (taux de boisement de 42 %) tandis que trois autres territoires insulaires (Guadeloupe, Martinique, Réunion) présentent des superficies forestières plus faibles (50-100 000 ha) et des taux de boisement variant entre 35 et 45 %. Les petites îles de Saint-Martin (Mer des Caraïbes), Mayotte (Océan Indien) et Saint-Pierre-et-Miquelon (océan Atlantique Nord) sont les plus faiblement boisées (< 20 %) et Saint-Barthélemy (Mer des Caraïbes) est dépourvue de toute végétation forestière. Le taux de boisement global des territoires Outre-Mer considérés, retracé par les inventaires de la FAO (Forest ressources assessment ou FRA) depuis 1990, reste stable (85 %). Plus en détail, les évolutions des taux de boisement des territoires ultramarins depuis 25 ans sont également de faibles amplitudes :

  • la forêt amazonienne guyanaise recule très faiblement (environ 3500 ha/an, hors création du barrage du Petit Saut) ;
  • les autres forêts ultramarines d’une certaine importance en superficie (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie) semblent connaître peu d’évolution, mais la fiabilité des estimations est souvent assez faible ;
  • la baisse apparente de la forêt de Mayotte est pour partie au moins d’ordre méthodologique, mais la pression exercée par une population en hausse, due à une forte immigration, pourrait jouer un rôle ;
  • les raisons de la hausse apparente du taux de boisement en Polynésie sont également incertaines, et pour partie d’ordre méthodologique (en l’absence d’inventaire forestier).
Code indicateur: SNB-TMF-16-TBO1
Type d'indicateur : Indicateur

Jeux d'indicateurs

Biodiversité & forêt Biodiversité & outre-mer

Objectifs nationaux

  • Préserver les espèces et leur diversité
  • Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
  • Maîtriser les pressions sur la biodiversité

Producteur:

Non renseigné

Origine des données

Les données sont publiées tous les 5 ans depuis 1990 dans le cadre de l'Évaluation des ressources mondiales (Forest Ressources Assessment ou FRA) de la FAO. Le rapportage pour le FRA est organisé par territoire ultramarin. Si le rapporteur est souvent l’ONF, les producteurs des données sont variables : IFN (IGN), Consultants, etc.

11 Territoires ultramarins français :

  • DROM (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte) ;
  • COM (Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon) ;
  • Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont exclues car elles ne portent pas de végétation forestière.
Les années de rendu statistique (1990, 1995, 2000, 2005, 2010, 2015) cachent des dates très variables de prise de données. On peut citer à titre d’exemples :

  • Guyane : 1989, 1990, 1993, 2000, 2006, 2010 (principalement des données satellitales évaluées par l'IFN en 1990 et 2006) ;
  • Réunion : 1990, 2000, 2005, 2010, 2015 ;
  • Guadeloupe 1988, 1997, 2004, 2010/11/12/13, 2015 ;
  • Martinique : 1997, 2006, 2008, 2012, 2010 2013 ;
  • Mayotte : 1949, 1997, 2003, 2010, 2012.

Disponibilité des valeurs

2 à 5 ans

Rupture de série

Non

Méthodologie :

Les forêts primaires et autres écosystèmes forestiers des territoires Outre-mer français présentent une biodiversité considérable. La forêt tropicale humide guyanaise présente une biodiversité extrêmement riche et complexe, l'une des plus importante au monde, que l'on ne connait encore que très partiellement. En outre, les îles ultramarines abritent un grand nombre d'espèces endémiques. Les enjeux de conservation de la biodiversité forestière y sont également importants.
 
 Le destruction des forêts est reconnue comme une pression majeure pesant sur la biodiversité forestière. En effet, une diminution de la quantité d'habitats disponibles entraine généralement une diminution de la richesse en espèces au sein de ces habitats. Le suivi du taux de boisement dans les Outre-Mer français donne une information à la fois sur l'intensité d'une menace (la destruction des forêts) et, indirectement, sur l'état de la biodiversité forestière.
 
 L'indicateur englobe 11 territoires ultramarins très hétérogènes avec des caractéristiques forestières différentes. Les surfaces forestières ultramarines les plus importantes sont en Guyane (plus de 8 millions d’hectares, soit près de 99 % de la superficie de ce territoire) et en Nouvelle-Calédonie (plus de 800 000 hectares, soit un taux de boisement de 46 %). La forêt de Polynésie française arrive en troisième position avec 155 000 hectares (taux de boisement de 42 %) tandis que trois autres territoires insulaires (Guadeloupe, Martinique, Réunion) présentent des superficies forestières plus faibles (50-100 000 ha) et des taux de boisement variant entre 35 et 45 %. Les petites îles de Saint-Martin (Mer des Caraïbes), Mayotte (Océan Indien) et Saint-Pierre-et-Miquelon (océan Atlantique Nord) sont les plus faiblement boisées (< 20 %) et Saint-Barthélemy (Mer des Caraïbes) est dépourvue de toute végétation forestière.
 
 Le taux de boisement global des territoires Outre-Mer considérés, retracé par les inventaires de la FAO (Forest ressources assessment ou FRA) depuis 1990, reste stable (85 %). Plus en détail, les évolutions des taux de boisement des territoires ultramarins depuis 25 ans sont également de faibles amplitudes :

  • la forêt amazonienne guyanaise recule très faiblement (environ 3500 ha/an, hors création du barrage du Petit Saut) ;
  • les autres forêts ultramarines d’une certaine importance en superficie (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie) semblent connaître peu d’évolution, mais la fiabilité des estimations est souvent assez faible ;
  • la baisse apparente de la forêt de Mayotte est pour partie au moins d’ordre méthodologique, mais la pression exercée par une population en hausse, due à une forte immigration, pourrait jouer un rôle ;
  • les raisons de la hausse apparente du taux de boisement en Polynésie sont également incertaines, et pour partie d’ordre méthodologique (en l’absence d’inventaire forestier).

Robustesse

Robuste

Précision

Précis

Accessibilité des données

Facilement accessibles

Homogénéité des données

Assez homogènes

Fiabilité des données

Assez fiables

Pérennité des données

Pérenne

Abondance des données

Assez abondantes

Coût de mobilisation

Coût élevé

Niveau d'appropriation

Familier

Piste d'améliorations

L’amélioration de la qualité des résultats sera graduelle, fonction de l'évolution des méthodes de suivi. En 2015, le ministère en charge de l’environnement a annoncé un projet visant à établir ou améliorer le suivi cartographique des territoires ultramarins (espaces naturels). À moyen terme, il devrait être possible de disposer de données de surface pour les principaux types forestiers dans une partie au moins des territoires ultramarins.

Date de l'analyse: 2018

Commentaire : Cet indicateur a fait l'objet d'une analyse en 2018, consultable ci-dessous, qui fait actuellement l'objet d'une expertise pour faire évoluer la fiche Indicateur si nécessaire.

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