Taux de boisement dans les Outre-Mer
Taux de boisement dans les Outre-Mer
La forêt occupe 84 % du territoire en Outre-mer.
84 %
en 2020
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Milieux concernés
Milieux forestiers
Pressions
Destruction et fragmentation des habitats
Politiques associées
Gestion des espaces naturels
A quelle(s) question(s) répond cet indicateur
Interprétation de l'indicateur
- la forêt amazonienne guyanaise recule très faiblement (environ 3500 ha/an, hors création du barrage du Petit Saut) ;
- les autres forêts ultramarines d’une certaine importance en superficie (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie) semblent connaître peu d’évolution, mais la fiabilité des estimations est souvent assez faible ;
- la baisse apparente de la forêt de Mayotte est pour partie au moins d’ordre méthodologique, mais la pression exercée par une population en hausse, due à une forte immigration, pourrait jouer un rôle ;
- les raisons de la hausse apparente du taux de boisement en Polynésie sont également incertaines, et pour partie d’ordre méthodologique (en l’absence d’inventaire forestier).
Jeux d'indicateurs
Objectifs nationaux
- Préserver les espèces et leur diversité
- Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
- Maîtriser les pressions sur la biodiversité
Producteur:
Non renseigné
Origine des données
11 Territoires ultramarins français :
- DROM (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte) ;
- COM (Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon) ;
- Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont exclues car elles ne portent pas de végétation forestière.
- Guyane : 1989, 1990, 1993, 2000, 2006, 2010 (principalement des données satellitales évaluées par l'IFN en 1990 et 2006) ;
- Réunion : 1990, 2000, 2005, 2010, 2015 ;
- Guadeloupe 1988, 1997, 2004, 2010/11/12/13, 2015 ;
- Martinique : 1997, 2006, 2008, 2012, 2010 2013 ;
- Mayotte : 1949, 1997, 2003, 2010, 2012.
Disponibilité des valeurs
2 à 5 ans
Rupture de série
Non
Les forêts primaires et autres écosystèmes forestiers des territoires Outre-mer français présentent une biodiversité considérable. La forêt tropicale humide guyanaise présente une biodiversité extrêmement riche et complexe, l'une des plus importante au monde, que l'on ne connait encore que très partiellement. En outre, les îles ultramarines abritent un grand nombre d'espèces endémiques. Les enjeux de conservation de la biodiversité forestière y sont également importants.
Le destruction des forêts est reconnue comme une pression majeure pesant sur la biodiversité forestière. En effet, une diminution de la quantité d'habitats disponibles entraine généralement une diminution de la richesse en espèces au sein de ces habitats. Le suivi du taux de boisement dans les Outre-Mer français donne une information à la fois sur l'intensité d'une menace (la destruction des forêts) et, indirectement, sur l'état de la biodiversité forestière.
L'indicateur englobe 11 territoires ultramarins très hétérogènes avec des caractéristiques forestières différentes. Les surfaces forestières ultramarines les plus importantes sont en Guyane (plus de 8 millions d’hectares, soit près de 99 % de la superficie de ce territoire) et en Nouvelle-Calédonie (plus de 800 000 hectares, soit un taux de boisement de 46 %). La forêt de Polynésie française arrive en troisième position avec 155 000 hectares (taux de boisement de 42 %) tandis que trois autres territoires insulaires (Guadeloupe, Martinique, Réunion) présentent des superficies forestières plus faibles (50-100 000 ha) et des taux de boisement variant entre 35 et 45 %. Les petites îles de Saint-Martin (Mer des Caraïbes), Mayotte (Océan Indien) et Saint-Pierre-et-Miquelon (océan Atlantique Nord) sont les plus faiblement boisées (< 20 %) et Saint-Barthélemy (Mer des Caraïbes) est dépourvue de toute végétation forestière.
Le taux de boisement global des territoires Outre-Mer considérés, retracé par les inventaires de la FAO (Forest ressources assessment ou FRA) depuis 1990, reste stable (85 %). Plus en détail, les évolutions des taux de boisement des territoires ultramarins depuis 25 ans sont également de faibles amplitudes :
- la forêt amazonienne guyanaise recule très faiblement (environ 3500 ha/an, hors création du barrage du Petit Saut) ;
- les autres forêts ultramarines d’une certaine importance en superficie (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Nouvelle-Calédonie) semblent connaître peu d’évolution, mais la fiabilité des estimations est souvent assez faible ;
- la baisse apparente de la forêt de Mayotte est pour partie au moins d’ordre méthodologique, mais la pression exercée par une population en hausse, due à une forte immigration, pourrait jouer un rôle ;
- les raisons de la hausse apparente du taux de boisement en Polynésie sont également incertaines, et pour partie d’ordre méthodologique (en l’absence d’inventaire forestier).
Robustesse
Robuste
Précision
Précis
Accessibilité des données
Facilement accessibles
Homogénéité des données
Assez homogènes
Fiabilité des données
Assez fiables
Pérennité des données
Pérenne
Abondance des données
Assez abondantes
Coût de mobilisation
Coût élevé
Niveau d'appropriation
Familier
Piste d'améliorations