Appui financier des Agences de l'eau pour les milieux humides en métropole
Appui financier des Agences de l'eau pour les milieux humides en métropole
En 2022, 39,4 millions d'euros ont été engagés par les Agences de l'eau dans l'acquisition et la gestion de milieux humides en métropole.
39,4 millions d'euros
en 2022
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Milieux concernés
Milieux humides
Pressions
Sans objet
Politiques associées
Économie et entreprises
Gestion des espaces naturels
Maitrise des pressions liées aux activités humaines
A quelle(s) question(s) répond cet indicateur
Interprétation de l'indicateur
Jeux d'indicateurs
Objectifs nationaux
- Préserver les espèces et leur diversité
- Construire une infrastructure écologique incluant un réseau cohérent d’espaces protégés
- Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
- Maîtriser les pressions sur la biodiversité
- Garantir la cohérence entre politiques publiques, aux différentes échelles
Objectifs européens
- Contribuer à éviter la perte de biodiversité globale
Producteur:
Ministère de la transition écologique / OFB
Origine des données
Disponibilité des valeurs
2 à 5 ans
Rupture de série
Méthodologique
Chaque année, les Agences de l'Eau rapportent au Ministère de la Transition écologique les montants dépensés en faveur des milieux humides, ainsi que les surfaces de ces milieux acquises ou gérées grâce à ces fonds. L'indicateur reflète simplement ces 3 métriques, sous forme de courbes de tendances.
Robustesse
Très robuste
Précision
Très précis
Sensibilité
Sensible
Efficacité
Très efficace
Accessibilité des données
Assez accessibles
Homogénéité des données
Assez homogènes
Fiabilité des données
Fiables
Pérennité des données
Pérenne
Abondance des données
Assez abondantes
Coût de mobilisation
Coût faible
Niveau d'appropriation
Novice
Avantages
Limites
- Limité aux seules agences de l'eau, l'indicateur ne permet pas d'avoir l'ensemble des financements mobilisés pour acquérir et gérer les milieux humides en France métropolitaine.
- Il n'existe pas (encore) de données similaires pour les Outre-mers.
- Il peut exister des différences inter-Agences, ou dans le temps pour une même agence, dans la façon de comptabiliser les surfaces bénéficiant d'interventions, ce qui affecte l'homogénéité et la fiabilité des données surfaciques. Ainsi, certaines Agences de l'Eau ont pu modifier lors du Xe programme d'interventions (2013-2018) leur mode de calcul des surfaces sur lesquelles elles sont intervenues (cf par ex. Visuels 2, 2bis sur 2013-2018), conduisant à des baisses inexplicables autrement.
Piste d'améliorations
- Il pourrait être intéressant d'afffiner l'indicateur, en répertoriant dans quelles politiques s'inscrivent les acquisition/ gestion par les Agences (Natura 2000, RNN, SRCE, etc.). A terme, le MTECT souhaite fortement ajouter la dimension « Surfaces restaurées », notamment dans le cadre du rapportage pour le PNMH4 (action 7 sur la restauration). Toutefois, des chiffres nationaux s’avèrent encore impossibles à consolider à l'échelle nationale (mais cf. Visuel 2ter), en raison de rapportages trop hétérogènes entre Agences.
- Les Agences de l'Eau n'étant pas les seuls acteurs impliqués, la mobilisation des fonds européens (LIFE, Intereg, FEDER, FEADER, FEAMP) ainsi que les financements d'autres établissements publics d'état et des collectivités, pourraient compléter utilement cet indicateur - mais sont plus lourds à mobiliser (perspective de moyen terme).
- Pour couvrir l'outre-mer, des travaux similaires pourraient être menés au sein des Offices de l'eau de chaque outre-mer.
- D'autres structures acquérant aussi des milieux humides afin de les protéger, un indicateur complémentaire repertoriant les mêmes informations chez les autres principaux acquéreurs (CELRL, CEN, CD, LPO, FNC, ...) est envisageable.