État écologique des eaux de surface

État écologique des eaux de surface

43,1 % des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières sont en bon ou très bon état écologique.

43,1 %

en 2018

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Proportion des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières en bon ou très bon état écologique en 2018. Origine des données : Agences de l'eau, Offices de l’eau, Directions de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DOM), Office Français de la Biodiversité. Rapportage DCE 2019, à partir des données de 2018 pour la France entière. Traitements : SDES/Tour du Valat, 2022.
Proportion des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières en bon ou très bon état écologique en 2018. Origine des données : Agences de l'eau, Offices de l’eau, Directions de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DOM), Office Français de la Biodiversité. Rapportage DCE 2019, à partir des données de 2018 pour la France entière. Traitements : SDES/Tour du Valat, 2022.
Proportion des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières en bon ou très bon état écologique en 2018. Origine des données : Agences de l'eau, Offices de l’eau, Directions de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DOM), Office Français de la Biodiversité. Rapportage DCE 2019, à partir des données de 2018 pour la France entière. Traitements : SDES/Tour du Valat, 2022.
Nom complet de l'indicateur : Proportion des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières en bon ou très bon état écologique.

Définition:

L'indicateur présente la proportion des masses d'eau (cours d'eau et plans d'eau), qui présentent un état satisfaisant du point de vue écologique au regard des objectifs de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Cet indicateur intègre aussi la proportion des masses d'eau de transition (par rapport à la salinité, ce qui inclut notamment les estuaires) et côtières (eau de mer le long des côtes), qui présentent un état satisfaisant du point de vue écologique au regard des objectifs de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Le bon état écologique rend compte des paramètres de qualité chimique et biologique, ces derniers étant mesurés par les indices biotiques (IBGN, macrophytes, diatomées …).
Date de mise à jour:

Milieux concernés

Milieux d'eau douce

Milieux humides

Milieux marins et littoraux

Pressions

Pollutions

Destruction et fragmentation des habitats

Exploitation des ressources

Espèces exotiques envahissantes

Changement climatique

Politiques associées

Gestion des espaces naturels

Maitrise des pressions liées aux activités humaines

A quelle(s) question(s) répond cet indicateur

Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ?
Comment évoluent les pressions majeures que notre société fait peser sur la biodiversité ?
Comment évolue l’état des milieux humides ?

Interprétation de l'indicateur

La progression de la proportion de masses d'eau en bon et très bon état est à relier à l'efficacité des mesures prises pour améliorer l'état des masses d'eau qui se trouvaient dans un état moyen, médiocre et mauvais. Attention : toute évolution de l'indicateur peut être le reflet d'une amélioration des connaissances (baisse de la proportion d'état indéterminé). L'indicateur permet de positionner la situation actuelle par rapport aux objectifs-cibles (notamment DCE). Le détail des cinq catégories d'état présent dans le fichier source permet d'affiner l'analyse.
Code indicateur: SNB-B06-12-QEE1
Type d'indicateur : Indicateur phare

Jeux d'indicateurs

Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) - Synthèse Biodiversité & milieux humides

Objectifs nationaux

  • Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
  • Maîtriser les pressions sur la biodiversité
  • Garantir la durabilité de l’utilisation des ressources biologiques
  • Assurer l’efficacité écologique des politiques et des projets publics et privés
  • Préserver les espèces et leur diversité

Objectifs européens

  • Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services

Producteur:

Office français de la Biodiversité (OFB). Agences de l'eau. Directions Régionales de l'Environnement. Ministère de la Transition Ecologique (MTE).

Origine des données

L'état écologique est défini par des paramètres biologiques et physicochimiques. Le réseau de sites de surveillance est a priori stable : il compte environ 11.000 points pour les masses d'eau douce.

Disponibilité des valeurs

2 à 5 ans

Rupture de série

Méthodologique

Méthodologie :

L'état écologique est défini « comme l’appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s’appuie sur des critères […] de nature biologique, hydromorphologique ou physico-chimique. » (cf. glossaire eaufrance.fr)
 
 L’état écologique est évalué à l’aide de réseaux de sites de surveillance, complétés si besoin d’avis d’experts.
 
 « L'état écologique comporte cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Pour chaque type de masse d’eau, il se caractérise par un écart aux conditions de références. »
 
 Les règles de calcul et seuils de référence sont fixés selon les paramètres suivis.

Robustesse

Robuste

Précision

Précis

Sensibilité

Sensible

Efficacité

Efficace

Accessibilité des données

Accessibles

Homogénéité des données

Homogènes

Fiabilité des données

Fiables

Pérennité des données

Pérenne

Abondance des données

Abondantes

Coût de mobilisation

Coût faible

Niveau d'appropriation

Familier

Avantages

Il s'agit d'un indicateur synthétique décrivant directement l'état des écosystèmes dulçaquicoles et aquatiques littoraux, sur des paramètres à la fois biologiques, hydromorphologiques et physico-chimiques. Cet indicateur est défini à l'échelon européen ce qui permet des comparaisons avec les autres États membres.

Limites

L'évaluation de l'état des masses d'eau est seulement triennale du fait du coût de la mobilisation des données. Les méthodes d'évaluation ainsi que les règles d'évaluation (seuils) du bon état sont amenées à évoluer (rupture de série en perspective) de même que le référentiel des masses d'eau.

Le nombre de masses d'eau n'étant pas à champ constant, et les méthodes d'évaluation évoluant entre 2 bilans, il n'est pas possible d'effectuer des comparaisons inter-cycles (2013, 2016, 2019).

Piste d'améliorations

Clairement, l'amélioration majeure à viser est la possibilité de comparer des bilans successifs, afin de répondre à la question "Quelle évolution de l'état écologique des eaux de surface ?". Pour cela, un moyen de comparaison robuste "à méthodes évolutives de traitement des données", reste à mettre en place (MTE/OFB).

Date de l'analyse: 2016

Commentaire : REMARQUE : cet indicateur a fait l'objet d'une deuxième analyse en 2015-2016, consultable ci-dessous, qui fait actuellement l'objet d'une expertise pour faire évoluer la fiche Indicateur si nécessaire. Une appréciation du degré de prise en considération des remarques émises lors de cette deuxième évaluation sera publiée ci-dessous à l'issue.

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