État écologique des eaux de surface
État écologique des eaux de surface
43,1 % des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières sont en bon ou très bon état écologique.
43,1 %
en 2018
Mise à jour
Nom complet de l'indicateur :
Proportion des rivières, des plans d'eau, des lagunes, des estuaires et des mers côtières en bon ou très bon état écologique.
Définition:
L'indicateur présente la proportion des masses d'eau (cours d'eau et plans d'eau), qui présentent un état satisfaisant du point de vue écologique au regard des objectifs de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Cet indicateur intègre aussi la proportion des masses d'eau de transition (par rapport à la salinité, ce qui inclut notamment les estuaires) et côtières (eau de mer le long des côtes), qui présentent un état satisfaisant du point de vue écologique au regard des objectifs de la directive-cadre sur l'eau (DCE).
Le bon état écologique rend compte des paramètres de qualité chimique et biologique, ces derniers étant mesurés par les indices biotiques (IBGN, macrophytes, diatomées …).
Milieux
Milieux d'eau douce
Milieux humides
Milieux marins et littoraux
Pressions
Pollutions
Destruction et fragmentation des habitats
Exploitation des ressources
Espèces exotiques envahissantes
Politiques
Gestion des espaces naturels
Maitrise des pressions liées aux activités humaines
A quelle(s) question(s) répond cet indicateur
Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ?
Comment évoluent les pressions majeures que notre société fait peser sur la biodiversité ?
Comment évolue l’état des milieux humides ?
Interprétation de l'indicateur
La progression de la proportion de masses d'eau en bon et très bon état est à relier à l'efficacité des mesures prises pour améliorer l'état des masses d'eau qui se trouvaient dans un état moyen, médiocre et mauvais. Attention : toute évolution de l'indicateur peut être le reflet d'une amélioration des connaissances (baisse de la proportion d'état indéterminé). L'indicateur permet de positionner la situation actuelle par rapport aux objectifs-cibles (notamment DCE). Le détail des cinq catégories d'état présent dans le fichier source permet d'affiner l'analyse.
Code indicateur
SNB-B06-12-QEE1
Type d'indicateur :
Indicateur phare
Jeux d'indicateurs
Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) - Synthèse
Biodiversité & milieux humides
Objectifs nationaux
Préserver et restaurer les écosystèmes et leur fonctionnement
Maîtriser les pressions sur la biodiversité
Garantir la durabilité de l’utilisation des ressources biologiques
Assurer l’efficacité écologique des politiques et des projets publics et privés
Préserver les espèces et leur diversité
Objectifs européens
Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services
Office français de la Biodiversité (OFB). Agences de l'eau. Directions Régionales de l'Environnement. Ministère de la Transition Ecologique (MTE).
L'état écologique est défini par des paramètres biologiques et physicochimiques. Le réseau de sites de surveillance est a priori stable : il compte environ 11.000 points pour les masses d'eau douce.
Disponibilité des valeurs
2 à 5 ans
Rupture de série
Méthodologique
Méthodologie :
Guide technique sur l'évaluation de l'état des eaux de surface continentales
Guide pour la partie littorale
Peuvent aussi être consultées les règles d'évaluation DCE
Robustesse
Robuste
Précision
Précis
Sensibilité
Sensible
Efficacité
Efficace
Accessibilité des données
Accessibles
Homogénéité des données
Homogènes
Fiabilité des données
Fiables
Pérennité des données
Pérenne
Abondance des données
Abondantes
Coût de mobilisation
Coût faible
Niveau d'appropriation
Familier
Avantages
Il s'agit d'un indicateur synthétique décrivant directement l'état des écosystèmes dulçaquicoles et aquatiques littoraux, sur des paramètres à la fois biologiques, hydromorphologiques et physico-chimiques. Cet indicateur est défini à l'échelon européen ce qui permet des comparaisons avec les autres Etats membres.
Limites
L'évaluation de l'état des masses d'eau est seulement triennale du fait du coût de la mobilisation des données. Les méthodes d'évaluation ainsi que les règles d'évaluation (seuils) du bon état sont amenées à évoluer (rupture de série en perspective) de même que le référentiel des masses d'eau.
Le nombre de masses d'eau n'étant pas à champ constant, et les méthodes d'évaluation évoluant entre 2 bilans, il n'est pas possible d'effectuer des comparaisons inter-cycles (2013, 2016, 2019).
Piste d'améliorations
Clairement, l'amélioration majeure à viser est la possibilité de comparer des bilans successifs, afin de répondre à la question "Quelle évolution de l'état écologique des eaux de surface ?". Pour cela, un moyen de comparaison robuste "à méthodes évolutives de traitement des données", reste à mettre en place (MTE/ OFB).