Principal milieu naturel ultramarin détruit par artificialisation

Principal milieu naturel ultramarin détruit par artificialisation

1 388 ha de forêts de feuillus ont été perdus par artificialisation entre 2000 et 2018 dans les Outre-mer français.

1 388 ha

sur la période 2000-2018

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Origine des données : UE-SDES, CORINE Land Cover (bases des changements 2000 - 2006, 2006 - 2012 et 2012 - 2018) / Traitements : SDES, 2020
Origine des données : UE-SDES, CORINE Land Cover (bases des changements 2000 - 2006, 2006 - 2012 et 2012 - 2018) / Traitements : SDES, 2020
Origine des données : UE-SOeS, CORINE Land Cover (bases des changements 2000-2006, 2006-2012, 2012-2018) / Traitements : SDES, 2020
Origine des données : UE-SDES, CORINE Land Cover (bases des changements 2000 - 2006, 2006 - 2012 et 2012 - 2018) / Traitements : SDES, 2020
Nom complet de l'indicateur : Surface perdue du principal type de milieux naturels ultramarins détruits par artificialisation

Définition:

Cet indicateur présente la surface artificialisée du principal type de milieux naturels ultramarin détruit par artificialisation.
Date de mise à jour:

Milieux concernés

Tous milieux concernés

Pressions

Destruction et fragmentation des habitats

Politiques associées

Gestion des espaces naturels

A quelle(s) question(s) répond cet indicateur

Comment évoluent les pressions majeures que notre société fait peser sur la biodiversité ?

Interprétation de l'indicateur

L'analyse permet d'observer quel milieu naturel a perdu la surface la plus importante au profit de l'artificialisation.
Code indicateur: SNB-D11-12-ATO2
Type d'indicateur : Indicateur

Jeux d'indicateurs

Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) - Nature Biodiversité & outre-mer

Objectifs nationaux

  • Maîtriser les pressions sur la biodiversité
  • Garantir la durabilité de l’utilisation des ressources biologiques

Objectifs européens

  • Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services

Producteur:

CGDD/SDES

Origine des données

Les données utilisées sont issues de la base de données géographiques d'occupation des sols CORINE Land Cover (CLC), issue de l'interprétation d'images satellitaires et produite à une échelle de 1/100 000 avec un seuil de 25 ha pour la cartographie des unités d'occupation homogène des sols (selon une nomenclature emboitée à trois niveaux et regroupant 44 postes en métropole). CLC est disponible en Guyane (bande littorale des 20 km), en Martinique, en Guadeloupe et à la Réunion pour les années 2000, 2006, 2012 et 2018, et à Mayotte pour 2006, 2012 et 2018. Les changements d'occupation des sols sont notés avec un seuil de 5 ha. Accès aux données CLC.

Disponibilité des valeurs

> 5 ans

Rupture de série

Non

Méthodologie :

Les surfaces sont calculées sous SIG, avec l'utilisation de la BD-Carto de l'IGN pour la limite des différents territoires. La progression des surfaces articialisées est calculée (solde net) par analyse des changements entre deux années de production de CLC, pour chacune des deux périodes disponibles (2000-2006, 2006-2012 et 2012-2018). La valeur affichée pour la période 2000-2012 correspond à la somme des surfaces artificialisées pendant les deux périodes étudiées. Une valeur annualisée peut être calculée pour chaque période ainsi que pour la période globale, en divisant simplement le total des surfaces artificialisées sur la période considérée par le nombre d'années de la période.
 
 L'indicateur est calculé à partir des matrices de changements d'occupation des sols selon CORINE Land Cover (niveau 3).
 
 Les postes CLC pris en compte comme "milieux naturels" sont : 3, 4 et 231, 243, 244.

Robustesse

Robuste

Précision

Assez précis

Sensibilité

Assez sensible

Accessibilité des données

Facilement accessibles

Homogénéité des données

Très homogènes

Fiabilité des données

Fiables

Pérennité des données

Pérennité garantie

Niveau d'appropriation

Averti

Avantages

Cet indicateur permet une représentation statistique de l'occupation du sol à différentes échelles spatiales, illustrant ainsi l'une des causes majeures d'érosion de la biodiversité qu'est la destruction des habitats naturels. La couverture du territoire est exhaustive (contrairement à Teruti-Lucas qui procède par échantillonnage et qui s'avère peu précis pour les territoires les plus petits). L'utilisation de CLC permet de connaître les types d'occupation des sols qui sont artificialisés et donc une interprétation plus précise de l'indicateur.

Limites

La base CLC est une base d'occupation des sols et pas directement des milieux naturels. La fréquence des mises à jour est limitée, d'où une assez faible sensibilité de l'indicateur aux évolutions. La précision n'est pas très bonne ; le seuil de détection de 25 ha (5 ha pour l'analyse des changements) ou de 100 m pour les infrastructures linéaires comme les cours d'eau limite ou exclut la prise en compte des zones de faible surface et masque également certaines évolutions si elles sont trop petites ou trop dispersées. Les milieux humides sont assez mal pris en compte par CLC.

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