Zones humides dont les espèces protégées se portent bien
Zones humides dont les espèces protégées se portent bien
46 % des sites humides emblématiques évalués avaient à la fois leurs espèces de faune et de flore protégées en bon ou très bon état en 2020.
46 %
en 2020
Mise à jour
SDES/OFB
Pour rappel, la méthode repose essentiellement sur le dire d'experts ayant une connaissance approfondie des sites, avec une certaine profondeur historique. La question spécifique posée était : "Selon vous, aujourd’hui, quel est l’état global des espèces animales et végétales à forts enjeux [Protection nationale] sur le site ? ". Les référents indiquaient pour leur site l'état global (et non espèce par espèce) de la faune commune et protégée d'une part, et de la flore commune et protégée d'autre part. Sur les 189 sites, les réponses de 108 sites ont été analysées (hors sites dont l’état global est jugé indéterminé, et hors sites où seule la faune ou la flore était renseignée). Seule la faune et la flore sous protection nationale est retenue. Leur état respectif est indiqué par le référent (de très bon à très mauvais), ces 2 états étant ensuite combinés en un seul état écologique général du biote (faune et flore). Deux états globaux sont déterminés : 1. "Faune et flore en bon état" ; 2. "Au moins faune ou flore en mauvais état". La valeur de l’indicateur renseigne donc sur la proportion des sites humides emblématiques dont à la fois les espèces de faune et de flore protégées au niveau national sont estimées par les référents en bon état écologique. Les modalités de l'enquête 'bon' et 'très bon état' ont été combinées en 'bon état général', les modalités 'mauvais' et 'très mauvais état' combinées en 'mauvais état général'. Lorsque l'état de la faune et/ou de la flore est jugé indéterminé et/ou non renseigné, l'état global est estimé indéterminé. L'état d'une seule de ces 2 composantes était donc potentiellement déclassant.