Les pressions humaines sur les milieux marins et littoraux

Une plage de Petite-Terre jonchée de déchets.

Les pressions humaines sur les milieux marins et littoraux

Quelles pressions sont exercées sur ces milieux ?

Mise à jour 23 novembre 2022

Les activités humaines terrestres et marines génèrent de nombreuses pressions qui agissent directement ou indirectement sur les milieux marins et littoraux. On distingue les pressions chimiques (pollutions accidentelles, introduction de contaminants, enrichissement en nutriments et en matière organique), les pressions biologiques (introduction d’espèces non indigènes et d’organismes pathogènes, extraction non sélective d’espèces et captures accidentelles) et les pressions physiques (les pertes et dommages physiques, les perturbations acoustiques, les déchets, les microparticules et les interférences avec les processus hydrologiques). Ces pressions anthropiques agissent seules et/ou de façon concomitante, à différentes échelles de temps et d’espace et détruisent, perturbent ou modifient l’environnement marin. Ces pressions génèrent des impacts à tous les niveaux d’organisation du vivant, de la biodiversité des écosystèmes, de la biodiversité des espèces et de la biodiversité génétique.

1. Les pressions chimiques

1. Les pressions chimiques

Les pollutions chimiques des milieux marins et littoraux
 

Les activités humaines, en mer et sur terre, sont des sources potentielles de pollutions chimiques nombreuses, et qui se sont diversifiées depuis 20 ans. Les contaminants historiques tels les métaux lourds (plomb, cadmium et mercure), les composés organiques persistants (liquides visqueux insolubles et odorants), les munitions (gaz moutarde, phosphore incendiaire) et les déchets radioactifs ont laissé progressivement la place à des contaminants émergents. Et ils sont nombreux : nanoparticules, microplastiques, produits pharmaceutiques (antibiotiques et drogues illicites), produits d’hygiène, produits phytosanitaires, biocides, additifs alimentaires, peintures, perturbateurs endocriniens, etc.

Les milieux marins et littoraux reçoivent des pollutions continentales drainées notamment par les cours d’eau. L’apport en nutriments et en matière organique peut être à l’origine de phénomènes d’eutrophisation, qui induisent un appauvrissement en oxygène dans l’eau et un déséquilibre des chaînes alimentaires et des écosystèmes entiers.

Les pollutions chimiques peuvent également provoquer des réactions à l’intérieur même des organismes, en les intoxiquant ou en ayant des effets sur leur reproduction (on parle alors de perturbation endocrinienne, provoquant par exemple l’apparition d’un sexe masculin chez les femelles de pourpres Nucella lapillus) ou leur comportement.

2. Les pressions biologiques

2. Les pressions biologiques

La surexploitation des ressources biologiques marines
 

Les ressources halieutiques (algues, poissons, céphalopodes et coquillages) sont les espèces marines et littorales qui font l’objet d’une exploitation. Leur préservation est essentielle à la pérennité des activités de pêche : embarquée ou à pied, commerciale ou récréative.

 

La surexploitation des ressources halieutiques entraîne à court ou moyen terme les espèces capturées jusqu’à des niveaux critiques qui peuvent conduire à leur extinction.

Anguille européenne (Anguilla anguilla) (Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis) MIGADO

Ces conséquences se répercutent aussi sur l’ensemble de la biodiversité marine du fait notamment des interdépendances alimentaires entre espèces (dans les réseaux trophiques). L’exploitation non durable des ressources naturelles altère le fonctionnement des écosystèmes et tous les services écosystémiques qu’ils assurent.

En Europe, une accumulation de pressions, dont la surpêche, a provoqué un effondrement des populations d’anguilles européennes de 90 % dans les années 1980. L’espèce est aujourd’hui en danger critique d’extinction. L’Europe a ainsi mis en place en 2007 un règlement pour la restaurer, que la France a décliné sur son territoire en Plan de gestion national Anguille en 2010.

Pêche récréative : un requin peau bleue (Prionace glauca) pris à la ligne au large de Saint-Cyprien Marion Brichet / OFB

Les raies et requins sont confrontés à de nombreuses pressions anthropiques associées notamment aux activités de pêche (en tant qu'espèces exploitées ou en tant que captures accidentelles), aux déchets marins et aux pollutions en général. Ces espèces sont particulièrement vulnérables car elles ont pour une grande majorité une croissance lente et une faible fécondité. Les espèces de raies et requins présentes dans les eaux françaises sont dans un état de conservation critique, puisque 40 % des espèces évaluées sont exposées à un risque d'extinction élevé en raison de l'intensification de leur exploitation. Plusieurs espèces sont désormais interdites de pêche ou soumises à des quotas pour contrôler et limiter leurs prises. Toutefois, malgré les protections mises en place, le rétablissement des espèces est lent.

 

Indicateurs ONB

Proportion d'espèces de raies et requins de métropole éteintes ou menacées dans la Liste rouge européenne

40

%

en 2015

Métropole

Proportion d'espèces de raies et requins de métropole éteintes ou menacées dans la Liste rouge européenne

40 % des espèces de raies et requins de métropole sont éteintes ou menacées.

Les captures accidentelles


Les captures accidentelles sont définies comme « la capture non intentionnelle, durant une activité de pêche, d’espèces qui ne sont pas débarquées ou commercialisées en raison notamment de leur statut d’espèces protégées». Les captures accidentelles peuvent avoir un impact sur l’état de conservation des populations de ces espèces et sont considérées comme une des premières causes du déclin des populations d’oiseaux marins, de mammifères marins et de tortues marines à l’échelle mondiale. On estime qu'environ 1 million d'oiseaux marins, 8,5 millions de tortues de mer, 225 000 serpents de mer, 650 000 mammifères marins et 10 millions de requins, soit un total d'environ 20 millions d'individus, sont capturés et rejetés chaque année dans les pêcheries mondiales.

Les captures accidentelles de mammifères marins en France métropolitaine

En France, on observe depuis 30 ans un accroissement des échouages de mammifères marins présentant des traces de captures accidentelles sur les côtes atlantiques métropolitaine. L’Observatoire Pelagis estime que, dans le golfe de Gascogne, il s’agit de la première cause de mortalité chez les petits cétacés.

Les dauphins communs (Delphinus delphis) représentent plus de la moitié des cétacés retrouvés échoués en France avec des traces de captures accidentelles depuis 10 ans et 95 % de ces échouages ont lieu en hiver. Depuis 2016, le niveau des captures accidentelles est particulièrement alarmant et présente une menace forte pour la survie de l’espèce.

 

Zones probables de mortalité des dauphins communs échoués présentant des traces de capture accidentelle durant l’hiver 2019 Olivier Debuf / OFB
Vol d'un puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus) au-dessus de la mer Mickaël Buanic / OFB
Les captures accidentelles d'oiseaux marins en France métropolitaine
 

Concernant les oiseaux marins, les données sont insuffisantes pour quantifier le phénomène en métropole. On estime qu’environ 200 000 oiseaux marins seraient tués chaque année dans les pêcheries européennes.

Le puffin des Baléares est l’espèce d’oiseau marin la plus menacée en Europe. Les captures accidentelles sont la cause principale de son déclin. Il est voué à disparaître dans 60 ans si la situation actuelle perdure.

Les captures accidentelles sont la cause principale du déclin du puffin des Baléares

Les espèces exotiques dans les milieux marins et littoraux


Une espèce exotique est une espèce introduite par l’Homme, volontairement ou par accident, dans un territoire qui n’est pas son aire de répartition naturelle. Parmi elles, certaines deviennent envahissantes : leur présence menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes (présentes naturellement sur le territoire).

En France métropolitaine le nombre d’espèces non indigènes recensées a presque doublé entre 2012 et 2017, passant en cinq ans de 255 à 483 espèces.

Nouvelles espèces exotiques en France métropolitaine (entre 2012 et 2017) Olivier Debuf / OFB

Des causes bien identifiées, des impacts multiples
 

Les principales causes d’introduction et de dissémination des espèces marines exotiques, bien au-delà de leur aire de répartition naturelle, sont le transport maritime (en particulier dans les eaux de ballast, les « biosalissures…»), les cultures marines, la plaisance et la pêche maritime.


Les salissures biologiques sur les coques des navires servent en effet de support et de « zone refuge » pour de nombreux organismes, comme des algues, bivalves ou d’autres petits crustacés. Ces zones leur permettent d’être abrités des courants et de se développer. Les biosalissures seraient responsables de l’introduction de 74 % des espèces d’invertébrés marins exotiques identifiées dans les îles hawaiiennes.
 

De nombreuses espèces marines sont élevées en aquaculture, en dehors de leur aire de répartition naturelle. Certaines espèces peuvent alors devenir envahissantes après avoir été introduite dans des pays pour être élevées, à l’image de mollusques bivalves comme l’huître creuse japonaise, originaire des côtes asiatiques du Pacifique et maintenant présente dans diverses régions du monde, notamment les côtes européennes.
 

Le risque de dispersion des organismes introduits dans un nouvel habitat est amplifié par les caractéristiques dispersives du milieu marin (transport de larves d’animaux marins par les courants marins par exemple).

Espèces marines exotiques envahissantes

Crépidules (Crepidula fornicata). Ce mollusque originaire d'Amérique du Nord, a été introduit via l’ostréiculture et est devenu envahissant en Europe Benjamin Guichard / OFB
Couteau américain (Ensis directus), mollusque bivalve qui supplante le couteau arqué européen (Ensis arcuatus) Xavier Harlay / OFB
Caulerpe à feuilles d'if (Caulerpa taxifolia), algue verte tropicale originaire d’Australie, introduite accidentellement en Méditerrannée depuis l’aquarium de Monaco, ici avec une petite rascasse rouge (Scorpaena notata) Laurent Ballesta / OFB
Sargasse japonaise (Sargassum muticum), algue brune introduite via l’ostréiculture, ici dans la Manche Emmanuel Donfut / OFB
Ce qu'il faut retenir ...

Surexploitation des espèces, captures accidentelles ou encore introduction d'espèces exotiques envahissantes sont autant de pressions biologiques qui pèsent sur le milieu marin.

3. Les pressions physiques

3. Les pressions physiques

La dégradation des habitats marins et littoraux


Différentes pressions physiques exercées sur les fonds marins et littoraux peuvent avoir un impact sur leur fonctionnement et leur biodiversité. Parmi les activités susceptibles d’engendrer ces pressions, on retrouve par exemple le transport maritime, les activités de dragage en mer, la pose de câbles sous-marins, l’extraction de matériaux marins ou encore la pêche professionnelle par des engins traînants de fond.

Drague en activité à la sortie du port du Havre (Seine-Maritime) Camille Delage / OFB
Bateaux de pêche chalutiers dans la Manche Laurent Mignaux / Terra

 

Ces pressions sont susceptibles d’engendrer quatre types d’effets majeurs sur les habitats benthiques sont constatés :

  • L’homogénéisation des paysages littoraux et sous-marins ;
  • la dégradation des habitats, qui peut conduire à leur disparition complète ;
  • la fragmentation des habitats, qui perturbe les dynamiques spatiales et temporelles des écosystèmes ;
  • la modification du régime hydrologique (courants, houle)

Les côtes sont également victimes de phénomènes d’érosion, qui est une menace pour l’environnement. Les activités humaines comme la création de digues ou l’urbanisation du littoral peuvent être à l’origine de cette érosion.

La pression démographique sur le littoral


La démographie est souvent l'une des composantes non explicites d'autres pressions. Il est important de distinguer les effets des changements des comportements individuels et collectifs – à population constante – de ceux liés aux changements du nombre d’individus et de leur répartition.


Les communes littorales sont densément peuplées et ont une très forte capacité d'accueil touristique.

Graphique densité d’accueil théorique des communes littorales en 2013 Olivier Debuf / OFB

 

La fréquentation humaine sur le littoral, saisonnière (touristes) ou permanente (population résidente), peut constituer un facteur de pression directe sur la biodiversité marine et littorale. Elle peut être à l’origine d’une artificialisation des territoires littoraux, ce qui provoque un morcellement et un cloisonnement des habitats naturels. La pression démographique peut également gêner et perturber le cycle de vie de certains animaux vivant sur le littoral.

Le Barcarès, littoral urbanisé et l’étang (Parc naturel marin du golfe du Lion, Pyrénées-Orientales) Frédéric Hédelin / www.photo-hedelin.com

13,1 %

des communes littorales sont couvertes par les surfaces artificialisées en métropole en 2000

En savoir plus
La pollution sonore en mer


De nombreuses sources de pollution sonore d’origine anthropique sont susceptibles d’avoir un impact sur la faune sous-marine. Les principales activités humaines génératrices de bruit sous-marin sont le trafic maritime, qui génère un bruit de fond permanent dans l’océan, les émissions sonar et les travaux en mer.


L’exposition au bruit perturbe notamment les cétacés, entraînant des nuisances aussi bien comportementales (réactions de fuite, évitement de zones, arrêt de l’alimentation) que physiologiques (perturbations de la réception des signaux acoustiques, lésions internes, désorientation pouvant conduire à des échouages).

Les rejets de déchets en mer


Les déchets marins correspondent à l'ensemble des matériaux qui sont directement ou indirectement, volontairement ou involontairement jetés ou abandonnés en mer. Au cours des dernières décennies, la pollution des océans par les déchets anthropiques a été reconnue comme un enjeu environnemental majeur au niveau mondial. Ils se retrouvent dans tous les compartiments du milieu marin : sur les plages, en surface ou sur les fonds marins.  Ces déchets sont de différentes tailles et composés de différentes matières (plastiques, métaux, verre, papier, textile etc.).

Diaporama photos de déchets rejetés dans les océans

Déchets plastiques dans une laisse de mer, Petite-Terre, Mayotte  Soimadou Mahamoud / OFB
Déchets plastiques contaminant un herbier de posidonies en Méditerrranée ©Julie Castera, Office français de la biodiversité
Casiers de pêche au fond de l’eau, Golfe du Lion OFB Bruno Ferrari / OFB
Filet de pêche échoué sur un récif de corail, Mayotte Aymeric Bein / OFB
Origines de cette pollution
Macro-déchets sur la plage du Portel, sous une évacuation d'eau (Pas-de-Calais) Line Viera / OFB


Pour les déchets d’origine terrestre, les principales sources sont le tourisme et les activités de loisirs (notamment les déchets laissés sur les plages : bouteilles, sacs, emballages, cigarettes...), ainsi que les zones urbanisées, dont les déchets sont transportés par les eaux usées et les eaux pluviales par les égouts et les ruissellements d’eau jusqu’à la mer.

Pour les déchets d’origines maritimes, les principales sources sont les activités de pêche embarquée qui rejettent accidentellement ou volontairement des morceaux de lignes, filets, cordages, casiers, fixations, contenants en plastique et polystyrène… Une étude récente estime qu’environ 640 000 tonnes de filets, lignes, gilets de sauvetage et autres cordes sont perdues ou abandonnées dans les océans chaque année par l’industrie de la pêche. Les navires commerciaux et les installations offshores rejettent également variété de déchets en mer.

Morceau de chalut échoué sur une plage isolée dans le Parc naturel marin d'Iroise Mathias Yaker / OFB

Les déchets plastiques représentent la part la plus grande des déchets marins et leur quantité a été multipliée par 10 au cours des 40 dernières années d’après l’IPBES. Sur certains secteurs ils représentent jusqu’à 100 % des déchets flottants. On estime qu’il y a au minimum 5,25 milliards de milliards (1018) de particules de plastique flottant sur les océans du globe et que l’ensemble de ces déchets plastiques pèse plus de 250 000 tonnes.

En 1997, l’existence d’un regroupement de déchets plastiques est découverte au nord-est de l’Océan Pacifique. Il s’étend sur près de 6 fois la surface de la France. On le nomme “le septième continent”.

Les déchets plastiques se fragmentent progressivement en particules appelées micro-plastiques, d’une taille inférieure à 5 mm. Cela favorise la dispersion des déchets dans le milieu et leur ingestion par la faune.

Impacts sur le vivant
Fou de Bassan (Morus bassanus) pris au piège dans un filet (Golfe de Gascogne) ©Benjamin Guichard, OFB


La pollution plastique affecte tous les organismes qui peuplent les eaux marines, jusqu’à des milliers de mètres de profondeur. Elle cause la mort directe de nombreux animaux, qui ingèrent les déchets plastiques en les confondant avec leur nourriture (comme les tortues marines ou les oiseaux de mer), ou en provoquant des enchevêtrements. En 20 ans, le nombre d’espèces affectées a doublé, passant de 267 à 557 parmi tous les groupes de faune. Cela comprend toutes les espèces de tortues marines, 66 % des espèces de mammifères marins et 50 % des espèces d’oiseaux marins. On estime que 90 % des oiseaux marins ont ingéré du plastique au moins une fois. De plus, les déchets plastiques contiennent un cocktail de composés chimiques et représentent un vecteur très important de contamination du milieu naturel et des animaux. Les plastiques ingérés peuvent par exemple avoir un effet de type perturbateur endocrinien (lorsqu’une molécule perturbe le fonctionnement d’un organisme en modifiant l’action d’une hormone).

La pêche fantôme (ghost fishing) causée par les engins de pêche perdus ou abandonnés est un problème majeur qui affecte de nombreuses espèces de poissons, de mammifères marins, de tortues et d’oiseaux marins, et contribue à la destruction d’habitats benthiques et à la surpêche. Par ailleurs, les déchets flottants contribuent à la dissémination d’espèces non indigènes, dont certaines deviennent envahissantes.

Au niveau international, la Convention pour la prévention de la pollution par les navires de 1973 Marpol (pour Marine Pollution) interdit tout rejet d’ordure ou de déchet par les navires. Ces dispositions s’appliquent aux navires de toutes tailles, y compris les bateaux de pêche et de plaisance, ainsi que les plateformes fixes ou flottantes. A l’échelle de l’Europe, la problématique des déchets marins est intégrée dans la Directive cadre « stratégie pour le milieu marin » (DCSMM) avec l’objectif ultime que les déchets marins ne provoquent plus de dommages au milieu côtier et marin.

Les facteurs climatiques


La fonte des glaciers et calottes glaciaires (grande étendue de glace) des régions polaires s’accélère. L’élévation du niveau de la mer est deux fois plus rapide qu’au siècle dernier. Le niveau des océans pourrait monter de 30 à 60 cm d’ici 2100. Cette élévation risque de provoquer l’inondation de nombreuses îles et régions côtières, entraînant des mouvements migratoires pouvant concerner jusqu’à 1 milliard de réfugiés climatiques. Le changement climatique entraîne également une hausse de la température des eaux de mer en surface. L’océan absorbe en effet plus de 90 % de l’excès de chaleur accumulé dans l’atmosphère et dû aux activités anthropiques.

Tous ces facteurs résultants du changement climatique ont déjà des conséquences sur la répartition et l’abondance de la faune et flore marine, que ce soit dans les régions côtières, en haute mer ou dans les eaux profondes. Il est estimé que la production primaire nette des océans diminuera de 3 à 10 % d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique.

Pour aller plus loin

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